La grande variété des milieux constituant l’arboretum favorise la présence d’une importante biodiversité.

En effet, si apparemment très peu d’espèces rares habitent les lieux (comme le triton alpestre par exemple), beaucoup d’espèces végétales spontanées ont colonisé petit à petit les prairies, les mares, l’étang et les haies.
Le fait que plusieurs mares existent à proximité de l’arboretum permet par exemple la circulation des batraciens et leur installation dans des mares âgées seulement d’un an ou deux.

De plus, l’entretien extensif et le recours extrêmement faible aux produits chimiques respectent aussi bien les espèces animales que végétales.

Des inventaires de cette biodiversité sont en cours. Ils concernent :

• les oiseaux, le premier ayant eu lieu en 1995,
• les batraciens et autres habitants des milieux humides,
• les plantes des prairies.

Ainsi, petit à petit, la meilleure connaissance des habitants des différents milieux permet de mettre en place une gestion du site encore plus respectueuse de leurs exigences (période de fauche, amélioration du profil des mares…).

Et puis, la très grande diversité des essences ligneuses de l’arboretum favorise petit à petit l’arrivée de nouvelles espèces animales qui y trouvent le gîte, le couvert (d’ailleurs pas toujours avec notre permission et notre satisfaction : ragondins, lièvres, chenilles défoliatrices…), l’accueil pour leur reproduction.

Il a en particulier été montré que les arboretums sont parmi les milieux les plus riches en diversité d’espèces d’oiseaux.